Peu importe d' ailleurs,
on vit comme on peut,
avec des cheveux flottant
au vent de traîne des
ouragans, avec un corps
et un esprit que seul
l' éblouissement
tient éveillés, pris
en tenaille entre
l' alpha et l' oméga,
on vit sans savoir
comment ou alors
par pure malédiction,
la liberté nous décille
et nous blesse à la
manière d' une bête
sauvage. Et nous,
dompteurs de l' enfer,
nous frappons
de droite et de gauche,
à l' aveuglette,
le poing serré sur
une arme d' amour.