Je ne regarde ni les paysages
ni les gens, le vent s' en charge
pour moi - le vent et les étoiles du
ni les gens, le vent s' en charge
pour moi - le vent et les étoiles du
carnage.
Mais quelquefois, sur les chemins,
au creux d' un pas solitaire, le désir
au creux d' un pas solitaire, le désir
me prend d' apercevoir
un visage, de m' en approcher,
de le détailler lentement avec mes
un visage, de m' en approcher,
de le détailler lentement avec mes
mains.
Comme un bout de bannière qui claque,
le vent surgit alors de nulle part,
et il pose sur mon chemin des millions
et il pose sur mon chemin des millions
de visages.
Je détourne les yeux de ces millions
Je détourne les yeux de ces millions
de visages et reprends mon chemin,
tête baissée.
Je ne veux regarder ni les paysages ni
les gens. Les étoiles du carnage sont là,
qui planent au-dessus de ma tête.